Critique Libfly (2)

Critique de Catherine publiée sur Libfly le 13 juin 2014:

Je tiens tout d’abord à remercier les éditions « les forges du Vulcain » de m’avoir permis de lire en avant première, ce livre qui va sortir en août prochain.
J’ai reçu donc des épreuves non corrigées, mais peu de coquilles dans cette version.
J’ai beaucoup aimé l’univers de cette auteure et cela m’a fait penser à d’autres ouvrages, que j’ai lus récemment.
L’un, déjà édité par « les forges de Vulcain », « Et je me suis caché » de Geoffrey Lachassagne que j’avais découvert lors de la précédente rentrée littéraire.
Et « l’esprit d’ivresse » de Loïc Merle, édité par les éditions Stock ou « Faber » de Tristan Garcia.
Ces livres écrits par de jeunes auteurs, parlent des villes de province et surtout de la vie dans les zones péri urbaines. Nous sommes dans les banlieues, en marge de grandes villes, que cela soit Paris ou des grandes villes de province.
Le jour de l’effondrement raconte le retour d’un jeune homme dans la ville de son enfance et surtout de son adolescence.
L’effondrement est celui de deux tours HLM, qui vont être dynamitées dans quelques jours. Le narrateur revient donc sur les traces de son enfance et adolescence.
Enfant et adolescent, il a été ami avec un garçon, avec qui il avait une amitié fusionnelle et on apprend, à travers les lignes, qu’il aurait peut être poussé un soir dans le fleuve qui longe ce quartier périphérique. Ils ont rêvé ensemble de prendre la route et de fuir ce lieu si terne, si triste.
Au fils des pages, le narrateur va nous raconter son quotidien actuel de loser, il a le diplôme de la vie, il a fait plusieurs métiers au fils de ses errances. Il vit en marge de la société, il va au gré du vent, au bord de sa moto.
Nous allons découvrir sa vie de lycée.
Avec une belle écriture, proche de la vie et poétique à la fois, nous allons nous attacher au parcours de ce jeune homme et des êtres qui l’entourent.
La nature peut être présente, malgré tout, dans ces zones péri urbaines, il y a des tours, genre cages à lapins, des zones commerciales et d’activités, assez moches, des petites maisons individuelles, un lac où les enfants des tours peuvent faire du canoë ou quelques bêtises, mais cela devient vite un lieu de découverte, de chasse au trésor, d’aventures.
J’ai beaucoup apprécié la description de ces zones, peu décrites dans la littérature mais où peut jaillir de la poésie, du fantastique…

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